A toi que j'implore,

A toi qui m'entends,

Sans avoir mots dire.

A toi qui de là-haut vois tout,

Même au-delà des frontières des coeurs.

A toi sans qui je ne pourrais être,

A toi à qui j'ai envie de crier,

De dire merci,

Pour cet amour inconditionnel,

Sans prix,

Hors prix.

A toi.

Elle te consume,

Par les deux bouts...

Le corps et le coeur.

Elle est pernisieuse,

Elle est là,

Partout.

Elle te ronge de l'intérieur,

Avant même que tu le saches.

Elle est vorace,

Tenace,

Et menace.

Elle vient là,

Quand tu ne t'y attend pas,

Sans invitation.

Elle s'est donné la permission,

D'être en mission,

En invasion.

Je la hais,

Je la déteste.

Ne pas la laisser grandir,

Pour ne pas lui laisser le temps,

D'envahir.

Solitude,

Vas-t-en !

Laisse-moi seule !!

Je voudrais que la colombe puisse venir se poser sur ta tête,

Afin qu'elle y trône en paix,

Avec sérénité,

Pour l'éternité.

Je voudrais que l'on se souvienne de Moïse,

Du déluge,

Et de la colombe qui finit par trouver un rameau d'Olivier,

Indiquant la terre proche.

Je voudrais pouvoir t'offir cette paix,

Cette sérénité dans ces moments tourmentés.

J'aimerais déjà savoir,

Que ton sourire va réapparaître,

Pour faire disparaître,

La mélancolie !

Je voudrais...

La paix sur la Terre et surtout, dans nos coeurs !

Le soleil reviendra...

Je le sais...

Il reviendra !

Je t'aime !